⚡ Défibrillateur en entreprise : obligation, législation et enjeux pour les employeurs

❤️ Un enjeu vital : chaque minute compte

En France, on estime à plus de 40 000 le nombre d’arrêts cardiaques chaque année. Or, les chances de survie diminuent de 10 % par minute sans intervention. C’est pourquoi la présence d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) sur le lieu de travail peut faire la différence entre la vie et la mort.

Mais alors, le défibrillateur est-il obligatoire en entreprise ? Quels établissements sont concernés ? Quelles sont les responsabilités de l’employeur ? Voici tout ce qu’il faut savoir.

⚖️ Défibrillateur obligatoire : que dit la loi ?

📅 Depuis 2020, l’obligation s’est élargie

Le décret n°2018-1186 du 19 décembre 2018, complété par l’arrêté du 29 octobre 2019, a imposé la présence d’un DAE dans certains établissements recevant du public (ERP), selon leur catégorie :

Type d’établissement :

ERP de catégorie 1 à catégorie 5 (établissements sportifs, gares, hôtels, centres commerciaux, etc.) ont l'obligation depuis le 1er janvier 2022

👉 À ce jour, il n’existe pas d’obligation généralisée aux entreprises privées, sauf si elles sont ERP ou soumises à des risques particuliers.

🏢 Et pour les entreprises privées (non ERP) ?

Même si la loi ne rend pas obligatoire le DAE dans toutes les entreprises, l’employeur reste tenu par son obligation de sécurité (article L.4121-1 du Code du travail). Il doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité des salariés.

💬 En cas d’arrêt cardiaque sur le lieu de travail, l’absence de défibrillateur peut être considérée comme un manquement à cette obligation de sécurité, en particulier :

  • si l’établissement accueille du public ou un grand nombre de salariés,

  • si des risques particuliers sont présents (effort physique, chaleur, stress…),

  • si aucune formation SST n’est dispensée.

🧯 Pourquoi équiper son entreprise d’un défibrillateur ?

1. ✅ Anticiper ses responsabilités d’employeur

Installer un DAE, c’est :

  • renforcer la sécurité au travail,

  • réduire le risque juridique en cas d’accident cardiaque,

  • montrer une démarche proactive de prévention.

2. 🧠 Sensibiliser et former les salariés

Un défibrillateur seul ne suffit pas. Il est crucial de former vos salariés aux gestes qui sauvent, via :

  • la formation SST (Sauveteur Secouriste du Travail),

  • des sessions de gestes de premiers secours (PSC, initiations…).

3. 📍 Être conforme à l’affichage obligatoire

La loi impose que tout DAE installé soit :

  • facilement accessible,

  • signalé clairement (panneaux normés),

  • enregistré dans la base nationale Geodae (pour aider les secours à localiser les DAE disponibles).

🔌 Installation et entretien : attention aux règles

Un DAE doit être :

  • certifié CE,

  • installé dans un endroit visible et accessible,

  • vérifié régulièrement (piles, électrodes, bon état de marche),

  • accompagné d’une procédure d’utilisation visible.

🚀 MDFormation vous accompagne

En tant qu’organisme de formation certifié Qualiopi, MDFormation vous accompagne dans votre politique de prévention cardiaque :

  • Audit des risques et conseils sur l’installation de défibrillateurs,

  • Formations SST conformes INRS,

  • Ateliers de sensibilisation aux gestes de premiers secours,

  • Aide à la mise en conformité réglementaire.

  • Installation et maintenance de vos défibrillateur par MDFormation (avec test de choc)

👉 Protégez vos collaborateurs, valorisez votre démarche RSE, et limitez votre risque juridique.

📌 Conclusion : obligation ou pas, le défibrillateur devient un standard de sécurité

La possession d’un défibrillateur en entreprise est en passe de devenir une attente sociétale, au-delà du cadre légal. Anticipez dès maintenant en vous équipant et en formant votre personnel : c’est un investissement vital et valorisant pour votre entreprise.

Vous possédez un DAE et vous l’utilisez dans le cadre de votre activité professionnelle ou le mettez à disposition de tiers, vous êtes donc exploitant de ce dispositif au sens de l’article R. 5211-5 du code de la santé publique. Vous avez donc 3 obligations, à savoir :